Peut-on imaginer une seule fois comment vivaient nos ancêtres, fussent ils riches ou pauvres, agriculteurs, pêcheurs, maçons, tailleurs et autres métiers utiles à la survie d'un village, remonter le temps afin de pouvoir surprendre nos aïeux vaquer à leurs occupations quotidiennes, mais là est la question dont la réponse est la machine à remonter le temps, qui n'existe pas et pour parvenir à nos fin il nous faut aller glaner les informations ailleurs.
Des lettres, les archives familiales et les histoires (a la vora del foc) que nous racontaient les anciens avec certains rajouts personnels qui leurs permettaient de pigmenter les mésaventures des uns et des autres,
Il était une fois un village vivant pleinement en autarcie et qui avait pris l'habitude de boycotter les autorités de l'administration centrale pour se défaire des chaînes du despotisme (à chaque époque son souverain).
Ses habitants vivaient ainsi reclus au pied des Pyrénées qui venaient architecturer la Méditerranée en matérialisant criques et presqu'îles. Nos aïeux croyaient vivre heureux flanqué à l'Ouest et le Nord par les montagnes (altitude 970m les Avelles et 600m la Madeloc 630m avec la tour) et à l'Est la mer en utilisant le cabotage acheminement de marchandises sur de courts trajets et en cherchant abri dans les nombreuses criques et grottes marines de la côte. « Le Cabotage méthode mise au point par le navigateur Jean Cabot ?1450-1498».
La réalité est toute autre L'administration est bien présente et voudrait en finir avec les Banyulencqs insubordonnés et surtout atteint de cécité et de surdité aux lois dictées par le pouvoir central, ainsi en atteste ce courrier émanant de la préfecture de Céret à l'attention de Monsieur le maire de Banyuls-sur-mer